mardi 18 mars 2008

Métropolitains

Voici une image :(Source de l'image ici)

Ça fout un peu les jetons, non ? Il s'agit du plan de métro de Tokyo, dans la langue du pays, c'est-à-dire avec les noms en caractère kanji. Hum, cela me laisse sceptique... Certes, il y a de jolies couleurs, un peu comme sur le plan du métro parisien. Mais vu d'ici, essayer de se repérer sur ce plan, c'est un peu comme si on se lançait dans un énorme jeu de piste. Et ajoutons à cet imbroglio de lignes et de signes barbares (au sens quasi étymologique du terme), les faits suivants :
- la ville de Tokyo s'étend sur une superficie de 2 187 km², pour une population de 12,29 millions d'habitants, contre 105 km² pour Paris qui est donc 20 fois plus petite, bien que ce soit la plus grande ville de France (source des chiffres ici) ;
- il y a plusieurs compagnies de métro et non pas une bonne vieille RATP comme chez nous, ce qui signifie, si j'ai bien compris, qu'il y a plusieurs sortes de tickets ;
- le prix du billet varie en fonction de la distance parcourue, donc il n'est pas si aisée de savoir à l'avance combien on va devoir payer son ticket.
Je n'ai pas encore testé toutes ces infos, lues entre autres ici. J'ai dans l'idée qu'il faut s'armer de patience quand on est un pauvre petit mouton débarquant de son Europe natale...
D'un autre côté, on pourrait dire que tout est une question d'habitude. Si je montre ce plan à un étranger n'ayant jamais mis les pieds à Paris (ou même à un provincial qui n'a pas trop quitté sa campagne) :
(source de l'image : RATP)

... le néophyte en métropolitain parisien pourrait bien se trouver décontenancé face à toutes ces lignes qui se coupent les unes les autres, alors que pour moi, même si je ne prends pas tous les jours le métro, j'ai à peu près le plan dans la tête et connais les lignes par leur numéro.

Concluons cet article ferroviaire par quelques souvenirs personnels de Geisha Line. En regardant ces plans, elle s'est mise à penser à tous les métros qu'elle avait pris dans sa vie. En fait, elle s'est rendue compte qu'il n'y en avait pas tant que ça :
- le métro de Londres, avec ses wagons bas de plafond, ses multiples caméras qui pourraient vous faire prendre pour une star et ses "Mind the gap" ;
- le métro de Barcelone, dont Geisha Line avait arpenté les couloirs impeccables avec son correspondant espagnol, peu de temps après les JO de 1992 ;
- le métro de Rome, dont Geisha Line n'a quasiment aucun souvenir car elle était en 6e en voyage scolaire quand elle l'a pris la première fois ;
- le métro d'Amsterdam, dont Geisha Line a un souvenir plutôt embrouillé pour l'avoir emprunté à 5h30 du matin, après une nuit passée dans le bus Paris-Amsterdam ;
- le métro de Toulouse, quasiment mono-ligne, qui a bien du mal à ressembler à un vrai métro.
Tout compte fait, cela fait vraiment peu de métros. Avant d'en tester d'autres, dans les autres pays du monde, Geisha Line pourra toujours s'amuser à aller en regarder les plans sur ce site.



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