mardi 29 avril 2008

Il pleut, il mouille, c'est la fête au parapluie

Ce matin, il pleuvait. Une jolie petite averse de printemps. Geisha Line s'est écriée "Chouette !" et elle est sortie de la maison avec son tout nouveau parapluie, acheté à Tokyo dans un "100 yens shop" (c'est-à-dire une boutique où tout se vend à 100 yens, soit environ 60 centimes). Elle a fait la fière en se pavanant dans les rues de Paddyville avec son grand parapluie en plastique transparent. Au Japon, son parapluie se serait noyé (c'est le cas de le dire) dans la masse. Mais en France, il a eu son petit effet et un des collègues de Geisha Line a même voulu le lui piquer !
Il faut bien profiter maintenant du parapluie nippon car, vu le prix auquel il a été acheté, il ne devrait pas survivre au premier coup de vent.

A Kyoto, avec le parapluie transparent

Si en France les parapluies transparents sont peu nombreux et plutôt réservés aux petites filles voulant jouer aux grandes dames, au Japon on en rencontre à tous les coins de rue, les jours de pluie. On pourrait presque dire que le Japon est le pays des parapluies - et quand on pense que l'été est la saison des pluies, on comprend mieux pourquoi les Japonais ont tant l'habitude de vivre avec leur parapluie. Maître Moun faisait exotique avec son petit parapluie noir pliable. Là-bas, la plupart des parapluies sont sur pied et personne n'a l'air de trouver cela embarrassant lorsque la pluie a cessé de tomber. Quand on entre dans un magasin, il suffit de glisser son parapluie dans une pochette en plastique mise à disposition des clients pour ne pas mouiller le sol, ou bien de le faire patienter dans la consigne automatique prévue à cet effet. Et pour faire un petit pipi, il suffit d'accrocher son parapluie aux crochets adéquats qui ne manquent pas dans les toilettes publiques. On a même croisé certains cyclistes qui avaient un système pour accrocher leur parapluie ouvert à leur vélo, afin de ne pas recevoir une seule goutte d'eau ! Pratique, non ?

Valse des parapluies...
A Tokyo, station de métro Harajuku

A Tokyo, quartier de Shinjuku

A Kyoto

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le "pays des parapluies" ?? Heuu il ne faut pas s'affoler tout de même... quand il pleut quelque part on pourrait tout aussi bien dire que c'est l'endroit des parapluies...
D'ailleurs si vous alliez au Japon en août vous diriez probablement que c'est le pays des ombrelles et des éventails. Je pense que ce qui est notable dans tout cela, c'est surtout l'attitude conformiste de la population japonaise qui adopte des habitudes dans un élan global homogène. Tiens, au fait, avez-vous remarqué que les japonaises ont toujours le réflex de mettre leurs doigts en "V" sur les photos ?

Anonyme a dit…

Hé bien ce soir, je suis revenue du travail avec mon beau parapluie japonais, mais au supermarché j'ai bien vu que je n'étais plus au Japon ! Pas de sac en plastique pour l'emballer et c'était un peu trop risqué de le laisser à l'entrée (je ne l'aurais sûrement pas retrouvé)... du coup, j'ai dû me trimballer le parapluie mouillé dans mon panier à courses... pas très pratique !
C'est pour cela que Paddy a dit que le Japon était le pays des parapluies : ceux-ci sont intégrés aux habitudes des citadins.
Mais au mois d'août, il ne doit pas pleuvoir beaucoup au Japon : c'est sûrement pour cela que tu n'as pas eu la même impression que nous !

Et oui, des photos avec des "V", on en a un beau lot. Les Japonais qui se proposaient de nous prendre en photo nous montraient qu'il fallait faire ce geste !