Il fait un temps superbe à notre réveil : temps idéal pour consacrer la journée à la randonnée, comme nous l'avons prévu. Nous prenons le train jusqu'à la gare de Miyaji. Cela va nous permettre de faire une balade en boucle et d'aborder le volcan sur un autre angle qu'hier.
Nous montons le long de la route, dans un paysage très champêtre.
Nous arrivons au point de départ du téléphérique (un autre que celui que nous avons pris ailleurs). Mais cette fois-ci, nous choisissons le mode sportif et nous faisons la montée à pied sous le soleil brûlant !
Là haut, nous voyons les fumées sortir du cratère. C'est toujours aussi impressionnant. Les nombreux blockhaus anti-volcaniques et la voix dans les hauts-parleurs répétant en boucle qu'il est dangereux pour les personnes souffrant d'asthme et de problèmes cardiaques de s'approcher du volcan, contribuent à rendre l'atmosphère quelque peu inquiétante !
Nous continuons de monter en empruntant un sentier de randonnée qui permet de faire le tour du volcan. Le chemin est sur une crête et donne une belle vue sur le paysage volcanique. Mais le vent est changeant et parfois nous respirons des fumées désagréables qui nous font accélérer le pas.
Nous descendons ensuite dans les pierrets...
... puis sur le sable noirci...
... et nous nous retrouvons, comme hier, au point le plus proche du cratère. Le Naka-dake fume toujours autant dans son eau bouillonnante d'un vert émeraude.
Nous descendons tranquillement jusqu'au musée du volcan, puis prenons le bus pour revenir à Aso. De là, le propriétaire du minshuku où nous passons la nuit vient nous chercher en voiture. Celui-ci ne loue pas seulement des chambres, mais tient également un restaurant de grillades – spécialités de la région (en raison des vaches qui broutent dans les champs... elles sont plutôt rares généralement au Japon). Il nous faut essayer cette spécialité... on n'a pas mangé de viande depuis la Corée !
Un énorme plat de viande crue est apporté à notre table. A nous de la faire griller sur le barbecue inclus dans la table.
La viande est délicieuse, hyper tendre : la preuve, c'est qu'on peut la manger avec les baguettes, sans avoir besoin de couteau. Nous avons même un petit plat de sashimis de viande de boeuf : contre toute attente, mes maîtres ont apprécié de manger ainsi de la viande crue en la trempant dans la sauce soja !
En revanche, mes maîtres ont moins bien apprécié le passage à la caisse. 12 000 yen (6 000 yen par personne)... gloops, rien à voir avec les 900 yen dépensés pour le repas d'hier (pourtant arrosé de saké) ! Au Japon, consommer de la viande est un véritable luxe.
2 commentaires:
Oh les menteurs ! en fait ils sont en Suisse ! ;-)
C'est vrai : les vaches, les pâturages... on pourrait se croire en Suisse ! Mais il manquait le fromage !!
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