Voici donc deux expériences culinaires récentes à partager avec vous...
Tout d'abord, puisque dans un mois on s'envole pour la Corée (et qu'on n'a quasiment rien encore préparé, mais bon...), il nous fallait goûter à la cuisine coréenne. Depuis le temps qu'on entend dire que la cuisine coréenne est un super bonne, il fallait tenter l'expérience.
On savait que la cuisine coréenne était différente de la cuisine japonaise. C'est vrai : ça n'a rien à voir ! La carte du restaurant nous a facilité la tâche, car bien sûr tout était écrit en français et, surtout, il y avait des petites étoiles pour signaler les plats épicés. Comme mes maîtres ne sont pas courageux pour deux sous, ils ont soigneusement évité les plats piquants et Geisha Line s'est décidée pour un barbecue (de viande de boeuf) qui a cuit devant elle :
Comment c'était ? Hé bien, c'était la découverte d'une cuisine totalement inconnue. Ce n'est pas que mes maîtres n'ont pas aimé... mais ils n'ont pas adoré non plus. Sans doute faut-il que leur palais s'habitue à ses nouvelles saveurs.
En revanche, à un moment donné, alors que l'instant d'avant il mangeait tranquillement, Maître Moun est devenu soudain tout rouge. Il a posé sa baguette et s'est servi un grand verre d'eau. Pendant 5 min, il n'a pas dit un mot. Quand enfin il a repris son teint normal, il a pu enfin partager le fruit de l'expérience intense qu'il venait de faire : NE PAS MANGER CE QUI EST ROUGE ET RESSEMBLE A DU SIMPLE POIVRON !!!! Ce n'est certainement pas du poivron, mais du piment... Et le piment, ça pique !
Donc, voici la leçon du jour du Maître Moun : si vous trouvez un truc rouge mal identifié dans votre assiette coréenne, surtout ne croquez pas ! Rouge = ALERTE !!! DANGER !!!
Je crois que le message est clair !
Après ce voyage culinaire en Corée, mes Maîtres avaient une folle envie de revenir aux bases élémentaires de leurs plaisirs culinaires : la cuisine japonaise. Le week-end d'après, était prévue chez les Moun une grande soirée ayant pour thème exclusif le Japon (et aussi le spectacle de chat... mais ça, c'est une autre histoire !). Dès l'aurore, maître Moun, après avoir dévalisé son épicerie japonaise fétiche, s'est enfermé dans la cuisine. Il a tiré la porte : interdit aux femelles (humaine ou féline) !, a-t-il déclaré. Geisha Line a bien essayé de regarder par la porte de la cuisine, mais impossible d'approcher le grand maître lorsqu'il est en pleine séance de création culinaire.
Bref, on ne saura ce qui s'est passé dans ces quelques mètres carré. Une chose est sûre, c'est que quelques heures plus tard, cela sentait le riz vinaigré et la sauce soja dans toute la maison. Lorsque les invités sont arrivés, le grand Maître était un petit peu inquiet. C'est que l'épreuve était de taille, puisqu'il y avait parmi les invités un couple franco-japonais grand connaisseur de cuisine japonaise. Impossible de dire face à un plat au goût bizarre "Mais si, je t'assure, ils mangent comme ça au Japon !". Impossible de biaiser !
Il y avait aussi la célèbre soupe spécial Moun, accompagné d'une petite salade d'épinard et de daikon à la sauce sésame :
Verdict ?
A chaque plat, Kyoko s'exclamait "Oh !!!!!!!!" en donnant le nom japonais du met. C'était rigolo, car le chef Moun savait préparer le plat, mais ne connaissait pas toujours le nom exact. Au final, il semble que Kyoko et son mari ont eu l'impression, le temps d'une soirée, d'être retournés au Japon ! Maître Moun était flatté... et Geisha Line très fier de son petit mari cuisinier !
Par la même occasion, les Moun ont profité de leur amie japonaise pour demander des traductions instantanées (quelle idée de tout écrire en japonais sur les paquets !). Ils ont également appris que pour faire des tempura 100 % japonaises il fallait de la chapelure japonaise (c'est pas pareil avec la chapelure française) et aussi que sur le lampion qui éclairait leur couloir, il y avait marqué "okonomiyaki" !
Sinon, qu'a fait Geisha Line à part manger à l'oeil ? Ben, elle s'est juste occupée du dessert. Un petit gâteau au thé vert, accompagné d'une boule de glace et de mochi :
Il y a également failli y avoir des meringues vertes... mais hélas, le passage dans le four n'a pas été bien concluant. Là, c'était avant la catastrophe :
En tous les cas, Geisha Line est rassurée. Si la crise vient voler le boulot de son mari, il pourra toujours ouvrir un restaurant japonais !
1 commentaire:
Ah, oui,la cuisine coréenne ça réveille! Beaucoup d'huile de sésame, d'aïl et de piment.
Par contre votre dîner avait l'air drôlement bon. Félicitations!
Une petite remarque seulement: pour les 'fry' on utilise de la chapelure (huitre ou crevettes frites, croquettes de pommes de terre etc...) mais la tempura, c'est une pâte à beignet; pas de chapelure je pense.
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