mercredi 11 mars 2009

Bento made in Paris

Le week-end dernier, mes maîtres ont calé dans leur apprentissage de la nourriture coréenne pour se laisser séduire à nouveau par leurs premières amours : la cuisine japonaise.

Sous la houlette de Maître Moun - que les fidèles lecteurs de ce blog vont finir par prendre pour un ventre fait homme - mes maîtres se sont rendus samedi dans leur rue favorite : rue sainte Anne, of course ! Pas de grand restaurant cette fois-ci, mais un simple traiteur-épicerie : Juji-ya, qui se trouve en face de l'épicerie coréenne. Simple, mais sans nul autre équivalent ! Maître Moun et son épouse ont commandé chacun un bento, en choisissant le contenu de leur assiette. Le menu leur a été présenté dans un plat compartimenté. En l'espace de quelques instants, devant leurs beignets de crevettes, leurs salsifis à la japonaise et leur salade à la sauce sésame,ils se sont crus à 5 000 km de là... le tout pour à peine plus de 18 € pour deux !
La preuve en images :


Bon, à un moment donné, la serveuse, qui devait s'ennuyer à la caisse, a appuyé sur le bouton de la télécommande de la télé et tout à coup des voix nasillardes de R'nB à la française se sont mises à retentir dans le snack. Cela a un peu cassé le charme, je le reconnais. Mais, ne soyons pas méprisant envers nos compatriotes chanteurs !

La partie restaurant de ce traiteur est assez petite. Mais l'intérêt de cette boutique est qu'elle fait aussi épicerie japonaise. Le ventre plein, Maître Moun a donc pu faire ses petites emplettes, restant une heure devant chaque produit (pire qu'une fille dans un magasin de vêtements, c'est dire !). Bref, il a acheté divers produits, dont un long radis (daikon) qui a eu le privilège de partir ensuite se promener dans tout Paris avec nous (quelle idée de faire ses courses avant de partir en balade !).

Le lendemain, Maître Moun s'est de nouveau enfermé dans sa cuisine et il nous a concocté ceci :

Le truc marron à côté du mouton, ce sont des haricots rouges... qui ont le goût de châtaigne !

Cette fois-ci, il y avait autour des crevettes de la vraie chapelure japonaise... et oui, ça a bien fait toute la différence. La chapelure française n'a rien à avoir avec son homologue nippon, qu'on se le dise !

PS pour Baiya : je me suis en effet trompé dans ma précédente entrée. Ce ne sont pas pour confectionner les tempura qu'on utilise la chapelure ! Pffff, s'il en fallait une, voici la preuve que l'auteur de ce blog, pauvre mouton culinairement inculte, n'est pas le cuisinier de la maison... loin s'en faut !


Juji-ya
46 rue sainte Anne
75001 Paris
Tel : 01 42 86 02 22
Ouvert 7j/7, 10h-22h


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