Samedi, en fin d'après-midi, les Moun, au lieu de rentrer sagement chez eux, ont sur un coup de tête eu une envie irrésistible de nourriture japonaise (pour changer). Sans réfléchir, ils se sont dirigés tout droit vers leur QG : le quartier de l'Opéra et, plus précisément, la rue des Petits Champs, et, plus précisément encore, la bien connue épicerie japonaise Kioko. Une petite heure plus tard, de retour dans leur cuisine, ils avaient un peu moins de sous dans leur porte-monnaie, mais bien plus de produits à caser dans les placards :
Les connaisseurs sauront reconnaître, en vrac : du riz, des algues nori, des soupes miso, des ramens instantanées (pour les soirs de grosse flemme), de la farine à okonomiyaki, du tofu... et puis aussi, juste à côté de la patte de chat (qui n'a rien à faire dans cette nature morte), le fameux melon-pan dont parlait récemment une de nos lectrices !
Élodie : si tu es Parisienne, tu sais où dénicher des melon-pan désormais ! Celui-ci était au raisin. Il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, mais j'étais content de pouvoir y goûter enfin !
A peine arrivés, mes maîtres se sont enfermés dans la cuisine. Geisha Line, toute joyeuse d'aider son mari, a revêtu son beau tablier et s'est tenue prête à devenir l'assistante dévouée du grand chef. Mais le Maître Moun est un brin misogyne en cuisine. Au bout de 5 minutes, il s'est (légèrement) énervé et s'est exclamé : "Femmes, sortez de ma cuisine !" La femme et la bête féline qui l'accompagnait n'ont pas insisté et sont allées bouquiner sur le canapé !
Le mystère de la composition du repas de samedi soir est donc resté complet. J'ai simplement pu voler cette photo de la toute nouvelle recette de l'omelette roulée :
Observez le doigté du chef maniant le grand couteau !A peine arrivés, mes maîtres se sont enfermés dans la cuisine. Geisha Line, toute joyeuse d'aider son mari, a revêtu son beau tablier et s'est tenue prête à devenir l'assistante dévouée du grand chef. Mais le Maître Moun est un brin misogyne en cuisine. Au bout de 5 minutes, il s'est (légèrement) énervé et s'est exclamé : "Femmes, sortez de ma cuisine !" La femme et la bête féline qui l'accompagnait n'ont pas insisté et sont allées bouquiner sur le canapé !
Le mystère de la composition du repas de samedi soir est donc resté complet. J'ai simplement pu voler cette photo de la toute nouvelle recette de l'omelette roulée :
Au final, les Moun ont profité d'un petit repas en amoureux, et ont dégusté la soupe surprise du Moun. Dans les ingrédients mystère, j'ai pu reconnaître des algues, des crevettes et du tofu.
Le lendemain, rebolotte : Geisha Line, toute fière de revêtir son tablier d'assistante fidèle, mais Maître Moun qui râle "Arrêtez de marcher dans mes pattes !" (Notez le pluriel qui associe systématiquement la femme à son chat !)
Bref, Maître Moun, de retour du marché, s'est mis au fourneau et s'est lancé dans sa toute première crêpe okonomiyaki. Rappelez-vous, je vous en avais déjà parlé ici...
La farine toute prête a bien facilité la réalisation de la recette (même s'il a fallu essayer de comprendre quelque chose à la notice entièrement rédigée en japonais !).
Bref, Maître Moun, de retour du marché, s'est mis au fourneau et s'est lancé dans sa toute première crêpe okonomiyaki. Rappelez-vous, je vous en avais déjà parlé ici...
La farine toute prête a bien facilité la réalisation de la recette (même s'il a fallu essayer de comprendre quelque chose à la notice entièrement rédigée en japonais !).
Un peu de chou, des carottes, des crevettes et du calamar, et puis de la farine mélangée à un œuf et de l'eau, et avec tout ça le coup de main du Moun, puis quelques lamelles de bonite séchée et des algues vertes non identifiées... et ça donne un okonomiyaki presque comme au restaurant !
Sauf que, blasphème, il a fallu le manger à la fourchette, car avec des baguettes c'était un peu complexe !
Il faut l'avouer, la sauce à okonomiyaki contribue beaucoup à donner ce goût inimitable à cette célèbre crêpe.
En tous les cas, une chose est sûre : il ne faut surtout pas manger de okonomiyaki si on a la moindre velléité de régime diététique ! Ça vous tient au corps et ne vous donne qu'une envie : faire une bonne sieste pour digérer !
Dimanche soir, il fallait donc un repas léger. Encore une fois, Maître Moun s'est enfermé dans la cuisine, ne tolérant les incursions des autres habitantes de la maison que sous conditions.
Il en est ressorti le grand classique des jours de marché : les sashimis de saumon frais, agrémentés ici d'une salade de chou (évidemment, il en restait du midi !) à la sauce sésame.
Il en est ressorti le grand classique des jours de marché : les sashimis de saumon frais, agrémentés ici d'une salade de chou (évidemment, il en restait du midi !) à la sauce sésame.
Notez sur la droite la petite assiette pour le chat... Celui-ci n'a eu droit à son plat de luxe qu'après que les Moun ont eu dégusté leur repas (c'était plus sûr, croyez moi !). Ils se sont donc enfermés dans le séjour, n'écoutant pas les miaulements effrénés et les coups de pattes derrière la porte :
(tout en bas à gauche, si si, c'est bien la patte blanche du Monstre !)
11 commentaires:
Ahhh ces hommes qui cuisinent... à quand l'ouverture d'un petit restaurant histoire que les adeptes de passage puissent goûter la cuisine du chef et voir si elle mérite 5 étoiles à l'instar de cet article du Guide Mounien ?)
Y'en a qui ne s'embêtent pas quand même... j'ai connu des chats plus malheureux !
Oui, je trouve aussi que les chats de cette maison sont quand même hypra privilégiés (plus que les moutons en peluche) !
Pour le restau à domicile, ce n'est pas demain la veille, mais on a dans l'idée d'inviter un soir certains amis comme toi Padoule... Faut juste que mes maîtres regardent leur agenda de ministres, fixent une date et que j'arrive à persuader Maître Moun de faire un repas japonais pour quelqu'un d'autre que sa femme adorée ! Donc à suivre...
Oh oui ce serait très sympa, mais il ne faut pas imposer quoi que ce soit à ton maître qui doit se sentir inspiré par le moment propice pour transcender son savoir faire.
Comme disait un grand pacha :
Pas de sushis sans chat ; sans ça, pas de souci.
Ahhhh que ça donne envie !!! Malheureusement, je crois que pour moi une petite bouffe japonaise nécessiterai quelques (centaines) de km. C'est qu'on est pas très fournis au fin fond de la Bretagne :-(
Pour le melon pan, je n'en ai jamais vu au raison au Japon... Mais pourquoi pas ;) Mais si ça t'intéresse j'ai une amie parisienne qui m'avait parlé d'une boulangerie qui en faisait... Je vais essayer de te retrouver l'info !
Elodie > C'est vrai que la Bretagne, ça fait un peu loin... Mais tu as les bonnes galettes de sarazin du coin pour te consoler !
A mon avis, le melon-pan doit être délicieux quand il sort tout juste du four et est encore chaud. Là, il était emballé dans un plastique, alors ça le fait moins !
@Elodie...au Japon, tu trouves des melon-pan aux pépites de chocolat, d'autres avec la garniture dessus parfumée au melon 'orange' , parfumée au thé (au printemps), à la fraise, à la pêche etc... en fonction des saisons. Il y en a aussi au chocolat intérieur et extérieur.
@Paddy... L'okono-miyaki est vraiment magnifiquement ressemblant ;); ça devait être délicieux.
Pour revenir au melon-pan, contrairement à d'autres viennoiseries, ce n'est pas bon chaud car la croûte (qui lui donne son nom) doit être refroidie pour être un peu croustillante.
Merci Baiya ! Maître Moun est plutôt doué et c'est vrai que ça ressemblait à un vrai okonomiyaki ! Mais on n'a pas de plaque chauffante, comme dans les restaurants japonais, ni non plus de spatule pour pour remuer et couper la pâte qui grille... alors c'est tout de même pas tout à fait pareil !
Ohhhhhhhh, je suis morte de jalousie : pouvoir manger du melon-pan à Paris !!!!!!!! Moi je suis à Nice avec plein d'épiceries asiatiques avec grand rayon japonais, et pas de melon-pan ! Bouhhhhhh !
Dvorah > Dommage que le melon-pan ne soit pas arrivé jusqu'à Nice ! Mais au moins toi tu as le soleil et la chaleur méditerranéens quand nous on gèle sous la pluie !
Great reaad thankyou
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