dimanche 27 juillet 2008

Basse table

Ils en ont rêvé, ils l'ont fait ! Mes maîtres ont cédé aux appels du temple de la consommation et se sont offerts une table basse d'inspiration japonaise. Je dis d'"inspiration", car le lien avec le Japon est assez ténu pour cette table "Made in Italia". Pourtant, mes maîtres avaient repéré sur Internet une boutique vendant des meubles japonais et s'imaginaient y trouver leur bonheur. Ils ont fait des kilomètres pour s'y rendre... pour finalement se dire que la table qui leur plaisait sur la photo était un peu chère et aussi un peu trop basse (les Japonais, sans doute, ont de toutes petites jambes !). Ils ont donc bêtement acheté une table basse carrée dans une grande enseigne d'ameublement.
Bref, mes maîtres ont pu enfin ressortir leurs chaises japonaises ramenées du Japon qui, depuis quelques semaines, avaient pour triste sort d'en être réduites à servir de "pare-chat" contre les assauts griffés du Ninja sur le canapé en cuir.

(Pas de commentaire sur la couleur des chaussettes blanches, merci !)

En accomodant tous les restes du dimanche soir et en les disposant artistiquement dans la porcelaine des 100 yens shop, mes maîtres se sont improvisés un petit dîner japonais.

Soupe miso maison, riz gluant vinaigré, carottes rapées à la Moun (et à la sauce de sésame), épinards et tempura (pas du tout maison cette fois-ci, mais merci au cuisinier tout frais !), thé vert...
... et un pose-baguettes sauvé des griffes du chat qui a cru que c'était un nouveau jouet :
Manger du riz nature devient un délice lorsque c'est accompagné de l'algue nori achetée dans une galerie marchande d'Osaka. Le nori est bien connu, car c'est l'algue rouge (qui est en fait noire lorsqu'elle est sèche et verte lorsqu'elle est humidifiée) qui entoure les maki. Mais la fameuse algue qu'on a achetée à Osaka a vraiment beaucoup plus de goût que celle qui accompagne les traditionnels maki des restau (pseudo-)japonais. Ca pique effrontément sous la langue et laisse un fort goût en bouche qu'il n'est pas vain d'adoucir par quelques gorgées de thé vert. Mes maîtres redoutent le moment où il n'y aura plus de nori dans la boîte, car ils doutent qu'on peut en trouver de cette qualité à Paris !


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