« Depuis l’âge de six ans, j’avais la manie de dessiner les formes des objets. Vers l’âge de cinquante, j’ai publié une infinité de dessins ; mais je suis mécontent de tout ce que j’ai produit avant l’âge de soixante-dix ans. C’est à l’âge de soixante-treize ans que j’ai compris à peu près la forme et la nature vraie des oiseaux, des poissons, des plantes, etc. Par conséquent, à l’âge de quatre-vingts ans, j’aurai fait beaucoup de progrès, j’arriverai au fond des choses ; à cent, je serai décidément parvenu à un état supérieur, indéfinissable, et à l’âge de cent dix, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant. Je demande à ceux qui vivront autant que moi de voir si je tiens parole.
Écrit, à l’âge de soixante-quinze ans, par moi, autrefois Hokusai, aujourd’hui Gakyo Rojin, le vieillard fou de dessin. »
Écrit, à l’âge de soixante-quinze ans, par moi, autrefois Hokusai, aujourd’hui Gakyo Rojin, le vieillard fou de dessin. »
Katsushika Hokusai, Postface aux cent vues du mont Fuji.
38e relais : Okazaki
Hiroshige - Sur la route du Tokaïdo
39e relais : Chiryû
"Foire aux chevaux du début de l'été" (Shuka uma-ichi)
Au bout du chemin, il n'y a peut-être pas seulement la vieillesse. Mais aussi la satisfaction d'être enfin parvenu à la hauteur de soi-même.
Enfin peut-être.
Au bout du chemin, il n'y a peut-être pas seulement la vieillesse. Mais aussi la satisfaction d'être enfin parvenu à la hauteur de soi-même.
Enfin peut-être.
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