Le temps passe vite : voici un autre jeudi déjà. Même si mon pas ralentit et doit ensuite s'accélérer, je continue mon voyage sur le Tokaïdo.
Ce que j'aimerais un jour, c'est écrire une histoire autour de ce voyage dessiné par les estampes d'Hiroshige. Une histoire pour mettre des mots sur ces images. Une histoire pour faire voyager dans le temps et dans l'espace - et puis dans le rêve aussi.
Mais pour le moment, je ne sais pas comment m'y prendre. Mettre mes mots sur ces magnifiques estampes, ne serait-ce pas présomptueux, voire blasphématoire ? Pourra-t-il y avoir un récit à la hauteur de ce merveilleux univers ?
Et puis aussi, plus concrètement, quel lien narratif pourrait lier toutes ces vues et donner au récit une unité ? Il faudrait inventer un personnage - un personnage extérieur qui rencontrerait tous ces voyageurs, toutes ces geishas, tous ces paysans, et, toujours cheminant, observerait tous ces paysages, franchissant des ponts et traversant des rivières.
Ce personnage verrait par la fenêtre des auberges des servantes servir des invités exigeants :
Ce que j'aimerais un jour, c'est écrire une histoire autour de ce voyage dessiné par les estampes d'Hiroshige. Une histoire pour mettre des mots sur ces images. Une histoire pour faire voyager dans le temps et dans l'espace - et puis dans le rêve aussi.
Mais pour le moment, je ne sais pas comment m'y prendre. Mettre mes mots sur ces magnifiques estampes, ne serait-ce pas présomptueux, voire blasphématoire ? Pourra-t-il y avoir un récit à la hauteur de ce merveilleux univers ?
Et puis aussi, plus concrètement, quel lien narratif pourrait lier toutes ces vues et donner au récit une unité ? Il faudrait inventer un personnage - un personnage extérieur qui rencontrerait tous ces voyageurs, toutes ces geishas, tous ces paysans, et, toujours cheminant, observerait tous ces paysages, franchissant des ponts et traversant des rivières.
Ce personnage verrait par la fenêtre des auberges des servantes servir des invités exigeants :
Hiroshige, Sur la route du Tokaïdo
36e relais : Akasaka
"Les hôtesses de l'auberge" (Ryosha shôfu no zu)
36e relais : Akasaka
"Les hôtesses de l'auberge" (Ryosha shôfu no zu)
... ou bien il regarderait les pauvres gens s'incliner devant la procession d'un riche seigneur :
Hiroshige, Sur la route du Tokaïdo
37e relais : Fujikawa
"Tête de cortège" (Bôhana no zu)
Mais ce personnage-là, ce personnage qui verrait tout ça, jamais on ne le verrait. Il serait simplement un regard, une voix. Un regard et une voix à travers lesquels il faudrait pouvoir réussir à faire entendre le bruit des pas sur le chemin du Japon d'autrefois.
1 commentaire:
Ben voilà, c'est commencé !
;-)
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